Les Gros Manches, ça picote de bon matin

 Hier matin, Porcinette est partie à sa compétition annuelle de tir à l'arc avec l'équipe du lycée.

Autant l'an dernier elle avait géré ça toute seule comme un chef, faut dire le rdv était à 9h à Gare de Lyon, donc avec son pass Navigo c'était pas super compliqué non plus, autant cette année c'était une autre histoire.

Parce qu'en 2024, le championnat se déroule à Rodez, et que pour y aller, son équipe a commencé par prendre le TGV de 6h02 pour Toulouse. Le rendez-vous était donc fixé à 5h30 à la Gare Montparnasse.

Et vous vous doutez bien qu'à cette heure-ci, ben c'est un peu compliqué de s'y rendre en métro.

En mère dévouée que je suis, j'ai donc réservé un véhicule (enfin, un VTC pour être précise) et je me suis engagée à accompagner ma progéniture jusqu'à la gare.

Donc hier, j'étais debout à 4h30, à 4h45 je recevais un SMS m'indiquant que le véhicule était en route, et à 5h pétantes, Porcinette et moi attendions ledit véhicule sur le trottoir devant la maison...

Et.... rien.

À 5h10, ne voyant toujours rien venir que les lampadaires qui brilloient, et constatant que la petite voiture censée m'indiquer la position du véhicule sur la carte de l'appli idoine était immobile depuis un bon quart d'heure, je me décide à appeler la chauffeuse pour avoir des nouvelles.

Et celle-ci me répond d'une voix ensommeillée qu'en fait son doigt a ripé, qu'elle a accepté la course par erreur et que non elle n'a pas l'intention de venir.

Ont suivi quelques minutes de panique totale où on a même réveillé l'Homme pour qu'il sorte la GM'Mobile, mais finalement j'ai appelé une compagnie de taxis, coup de bol il y en avait un dispo dans les parages (et lui sa petite voiture sur la carte bougeait vraiment) et à 5h20 on avait notre taxi. 

À 5h40 il nous déposait devant la gare (vide de voyageurs sauf un tas de lycéens égarés avec leur matériel de tir à l'arc) et Porcinette n'était même pas la dernière arrivée de son équipe.

Inutile de dire que tant d'émotions à une heure aussi matinale c'était bien trop pour moi, et j'ai passé le reste de ma journée à comater mollement. Heureusement c'est l'Homme qui se coltine le retour (super tard) de vendredi soir, parce que moi, pendant ce temps là, je serai dans le train de nuit Pau-Paris, mais ça c'est encore une autre histoire qui attendra samedi (oui j'ai une vie trépidante, et oui je vous fais des teasers de ouf, c'est pour justifier le nouveau blog).