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RTGM, ressort les vieilles recettes

D'ordinaire à la maison, on évite la production cinématographique des années 80-90, parce qu'avec trois filles biberonnées au féministowokisme, je peux vous dire qu'il n'y a pas des masses de films qui trouvent grace à leurs yeux.

Cette décision fait suite à la visualisation en famille du premier Ghostbusters (1984) il y a cinq ans. Film qui s'est avéré être une bouse infâme et irrécupérable dont il n'y a rien à garder si ce n'est sa chanson de générique.

Du coup, on est en droit de se demander ce qui m'a pris samedi soir, quand j'ai proposé à Gruffalotte de regarder avec moi Qui veut la peau de Roger Rabbit, que je n'avais pas vu depuis sa sortie en 1988 (oui je suis vieille, moi les films des années 80 je les ai vus au cinéma quand ils sont sortis).

Et ben, à ma grande surprise, ce truc à étonnamment bien vieilli. 

Déjà parce que le scénario en mode film noir est bien ficelé (et hyper référencé aussi, chose que mon moi de 10 ans de 1988 n'avait absolument pas capté). Et puis les effets spéciaux pour faire interagir toons et humains sont quand même remarquablement cleans pour l'époque.

Bon, côté féminisme on n'est pas encore tout à fait au point et pour le Bechdel c'est un fail total. Mais Jessica Rabbit est finalement assez proactive dans l'affaire (on n'est clairement pas sur de la demoiselle en détresse). Au final Gruffalotte a beaucoup aimé, il faut dire qu'elle a la dent critique moins dure que ses frangines, mais même comme ça c'était pas vraiment gagné.

Commentaires

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