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RTGM, fais un break

La semaine dernière, j'organisais un congrès dans mon institut de recherches avec deux gentilles collègues. C'était super cool, on a fait de la belle science, et puis c'est toujours chouette de retrouver les collègues étranger·e·s et de voir ce qu'il se passe de neuf dans leur labo.

Mais c'était aussi super fatigant. 

Parce que pendant quatre jour j'ai un peu couru dans tous les sens pour m'assurer que tout le monde est bien arrivé, tout le monde a bien un badge à son nom, tout le monde parvient à connecter son ordinateur au vidéoprojecteur de la salle de conférence (on est en 2024 et la réponse à cette question est encore et toujours NON, je comprends pas comment c'est dieu possible), y'a des piles neuves dans le micro sinon on entend pas les questions, le traiteur pour les pauses café est bien arrivé, le traiteur pour le déjeuner (ben oui c'est pas le même) est bien arrivé, tout le monde a pensé à s'inscrire au repas au resto du jeudi soir et à choisir un menu (avec viande ou végé), tout le monde est bien logé, et finalement, tout le monde a bien rendu son badge (c'est des badges réutilisables).

Bref, vendredi soir, j'étais très contente de ma semaine, Et un peu claquée aussi.

Mais surtout, j'étais très impatiente.

Parce que cette semaine, je me barre cinq jours dans la forêt d'Orléans pour une retraite d'écriture. Que c'est mon cadeau d'anniversaire 2024 et que je compte donc les dodos depuis juillet dernier (oui, ça fait plein de dodos). 

Cinq jours pépouse dans ma tinyhouse, sans travail ni adoes, à juste m'occuper d'écriture et de grattouner des chats.

Trop, trop hâte.

Et ça c'est ma maison pour les cinq prochains jours !

Commentaires

Best of du mois dernier

Septembre 2025, un sac à main

Or donc, comme dit précédemment , cette année pour son anniversaire, Totorelle a déclaré qu'elle voulait un sac à main. Sauf que tous les modèles qui lui plaisaient en ligne étaient des merdouilles vendues sur des sites de dropshipping et que du coup j'ai dit non, ça va pas le faire. Jusqu'à ce que ma fille m'envoie le lien vers  un tuto vidéo en me demandant si ça me semblait faisable à la maison. Et là j'ai dit banco. Le mois dernier nous sommes donc allées ensembles nous approvisionner en simili-cuir au Marché Saint Pierre. En ce qui concerne la doublure j'avais déjà un reste de cotonnade marron qui ferait parfaitement le taf. Et j'ai aussi profité de notre sortie pour acheter des aiguilles spéciales cuir pour ma machine à coudre et du fil renforcé.  Par contre j'ai pas réussi à retrouver du matériau rigide pour le fond de sac. Au bout de quatre merceries une gentille dame m'a indiqué que ça s'appelait du Jeffytex , mais qu'ils n'en ...

Les Gros Manches à Mainz

Or donc, Mainz, ou Mayence, c'est une petite ville sur le Rhin avec un vieux centre ville très choupi.  Mais j'ai rapidement découvert que la vraie star de la ville, ce ne sont pas les maisons à colombages du centre, mais les Mainzelmännchen Les Mainzelmännquoi ? Les Mainzelmännchen, soit littéralement les petits bonhommes de Mainz , ce sont des petits bonhommes (oui bon on s'en doutait) qu'on voit dans les courtes séquences animées qui servent de générique aux publicités sur la télévision publique allemande. Et ils doivent leur nom au fait que l'état major de la télé publique allemande est justement basé à Mainz (vu qu'au moment de sa création il y avait encore deux Allemagne et on ne collait rien à Berlin). Autant vous dire qu'on est sur de la figurine culte pour quiconque à vécu en Allemagne et a regardé la télé locale, dont bien sûr votre serviteuse. Et donc à Mainz, pour honorer leurs petits bonshommes, et ben ils les ont collés dans tous les feux de ci...

Les Gros Manches refont leur valise

Bon, je suis toujours en attente du retour de karma de la rentrée trop tranquille, mais jusque là tout va bien. J'ai bien un passage express à faire au forum de rentrée de la ville pour finaliser la réinscription de Gruffalotte , mais ça devrait être plié en dix minutes. Demain midi je repars donc en Allemagne, pour un congrès cette fois.  Alors bon, je suis toujours contente de partir en Allemagne, mais comme il s'agit d'un congrès sur un sujet de recherche assez éloigné du mien (c'est une collègue du domaine avec qui je collabore de longue date qui m'a invitée à venir présenter mon travail), ben je me demande comment ça va ce passer et j'ai un peu peur de ne rien comprendre à la plupart des conférences. On verra bien ce qui m'attend (cinq jours de congrès sans rien comprendre, peut-être qu'en fait c'est ça , le retour du karma ?).

RTGros Manches, pour de bon en France

Je suis donc rentrée à la maison vendredi après-midi, avec tout de même une connexion régionale de Mainz à Mannheim qui est arrivé à destination avec 40 minutes de retard, pour un temps de trajet... de 40 minutes aussi.  C'est bien, c'est carré, mais bon comme je suis pas née de la dernière pluie, j'avais prévu deux heures pour ma correspondance donc j'étais large (j'ai même eu le temps de passer m'approvisionner au Dunkin' Donut de la gare, c'est dire). À Mannhein, j'ai quand même pu constater que 75% des trains affichés sur le panneau des départs avaient déjà au moins dix minutes de retard (et parfois beaucoup plus) avant même d'être partis. Tout cela ne m'a pas empêchée d'arriver en temps et heure à Paris (merci la partie SNCF du trajet) et c'een est donc fini pour un moment de mes pérégrinations internationales, puisqu' a priori, je ne quitte plus la France jusqu'à l'année prochaine (et d'ici là j'ai juste un m...

RTGros Manches, im Rheinland

Hier je suis donc repartie pour un congrès en Allemagne avec un trajet plutôt rigolo, puisqu'au moment de m'installer dans mon train à gare de l'Est et en direction de Mannheim, j'ai découvert que j'étais assise juste à côté d'un gentil collègue rennais qui allait au même congrès. Après quoi on a passé trois heures à se demander si on allait choper notre correspondance à Mannheim. Ce qui n'était pas gagné puisqu'on est arrivé avec vingt minutes de retard. Sauf que le train suivant est parti avec vingt-cinq minutes de retard, donc  tranquillou bilou, c'est passé crème. Ça mesdames et messieurs c'est la magie des trains allemands. Dieu sait qu'il y a des tonnes de trucs que j'adore dans ce pays, mais alors la fiabilité du réseau ferroviaire n'en fait vraiment pas partie. Et sinon aujourd'hui c'est donc le seizième anniversaire de Totorelle , mon extraordinaire adoe d'amour. Et comme je suis pas complètement une mère indigne,...