La semaine dernière, j'organisais un congrès dans mon institut de recherches avec deux gentilles collègues. C'était super cool, on a fait de la belle science, et puis c'est toujours chouette de retrouver les collègues étranger·e·s et de voir ce qu'il se passe de neuf dans leur labo.
Mais c'était aussi super fatigant.
Parce que pendant quatre jour j'ai un peu couru dans tous les sens pour m'assurer que tout le monde est bien arrivé, tout le monde a bien un badge à son nom, tout le monde parvient à connecter son ordinateur au vidéoprojecteur de la salle de conférence (on est en 2024 et la réponse à cette question est encore et toujours NON, je comprends pas comment c'est dieu possible), y'a des piles neuves dans le micro sinon on entend pas les questions, le traiteur pour les pauses café est bien arrivé, le traiteur pour le déjeuner (ben oui c'est pas le même) est bien arrivé, tout le monde a pensé à s'inscrire au repas au resto du jeudi soir et à choisir un menu (avec viande ou végé), tout le monde est bien logé, et finalement, tout le monde a bien rendu son badge (c'est des badges réutilisables).
Bref, vendredi soir, j'étais très contente de ma semaine, Et un peu claquée aussi.
Mais surtout, j'étais très impatiente.
Parce que cette semaine, je me barre cinq jours dans la forêt d'Orléans pour une retraite d'écriture. Que c'est mon cadeau d'anniversaire 2024 et que je compte donc les dodos depuis juillet dernier (oui, ça fait plein de dodos).
Cinq jours pépouse dans ma tinyhouse, sans travail ni adoes, à juste m'occuper d'écriture et de grattouner des chats.
Trop, trop hâte.
Et ça c'est ma maison pour les cinq prochains jours ! |
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