Le retour des Gros Manches

Or donc, jeudi soir j'étais de retour au PIC pour la troisième fois ce mois-ci, cette fois en compagnie de mes deux grandes manchottes, pour Des sorcières comme les autres , un spectacle autour des chansons d'Anne Sylvestre qui regroupe cinq chanteuses françaises. Moi enfant, dans les années 80's, j'étais #TeamHenriDès. Parfois on me passait des des chansons d'Anne Sylvestre, mais j'étais pas fan. Je les trouvais un peu gnangnantes, et puis la chanteuse elle avait une voix traînante qui me plaisait pas des masses. Tout ça pour dire qu'il m'a fallu attendre la quarantaine pour enfin découvrir le répertoire adulte d'Anne Sylvestre, et ce fut une grande claque. Du même genre que quand j'ai découvert L'une chante et l'autre pas à quarante ans passés. Donc voilà, jeudi j'ai emmené les grandes manchottes histoire de leur faire gagner du temps. Et j'ai bien fait, parce qu'elles ont beaucoup aimé. Il faut dire que le spectacle (qui ...

Ce matin l' Homme et Gruffalotte partent trois jours en Normandie, où ils retrouveront Barbapapa et ses parents. De mon côté, je reste à Ivry avec les grandes manchottes, et l'objectif affiché est de ne rien faire pendant ce temps.  Alors si, quand même, histoire d'avoir (un peu) une vie culturelle, ce soir on retourne à trois au PIC , pour un concert autour des chansons d' Anne Sylvestre . Et pour demain, j'ai réservé un escape game.  Mais à part ces deux sorties, notre but est clairement d'en faire le moins possible et c'est très bien comme ça, parce que la fatigue de fin d'année commence clairement à se faire sentir. Photo de groupe de la fraction glandue de la GM'Family

Miracle de l'ultime pont de mai, cette semaine je n'ai que trois jours de travail au labo, mais en vrai j'en ai déjà marre. Et sinon, le concert de samedi était vraiment top. On a juste regretté que Totorelle ne soit pas venue avec nous (elle avait déjà fait une soirée la veille et elle était claquée), parce que clairement ça lui aurait bien plus. Et tout particulièrement la non-chanson où  Klaire fait Grr démonte l'inoxydable (et pourtant très moisi) Mignonne de Ronsard.

Après l'enthousiasmante soirée catch-chanson du 8 mai dernier, ce soir toute la GM'Family (à l'exception de Totorelle donc la vie sociale est déjà bien trop fournie, et qui trouve que mes idées de sorties sont pourraves) retourne au PIC pour aller écouter Klaire fait Grr (une humoriste bien connue de toutes les féministes sûres), pour un concert de chansons pas chantées. Et du coup, je découvre aussi un deuxième avantage de voir les enfants grandir.  Certes, on peut désormais sortir en laissant les mini-manchottes à la maison sans devoir se préoccuper de leur trouver une baby-sitter. Mais on peut également les embarquer avec nous et partager un spectacle de grand·e·s avec elles. Et dans le cas présent, ça me fait d'autant plus plaisir qu'il s'agit d'une salle pas loin de la maison, et je sens qu'on est bien partis pour devenir des habitué·e·s des lieux.

(Oui bon, c'est un projet couture achevé le mois dernier, mais ça me permet de meubler donc c'est toujours ça de pris). Or donc, en janvier dernier quand ma GM'Cousine m'a annoncé son mariage au printemps prochain, ma première question ça a été  Vazy montre la robe ! Et là elle m'a dit  Y'a pas de robe. Immédiatement je suis partie en mode  Non mais allo quoi, t'es une fille et t'as pas de robe de mariage ! Et du coup je me suis mise en tête de lui coudre une robe. C'était rigolo comme projet, parce qu'on a tout choisi ensemble. Le patron (qui est un mix des deux modèles du  Burda5966 ), le tissu (un twill de viscose) et surtout la couleur (du moutarde, parce que askip Beyonce elle a dit c'est ok le moutarde alors on a le droit). Et même que coup de chance pas possible, alors que ma GM'Cousine me disait qu'elle adorait la dentelle, ben j'ai justement trouvé un coupon de dentelle moutarde parfaitement assorti pendant les soldes.  B...

Samedi soir, je me suis encore couchée à point d'heure, la faute à l'Eurovision, dont le processus de sortie des résultats prend toujours trois plombes.  Mais ça ne m'a pas empêchée d'être debout aux aurores (ou presque) dimanche matin, puisque je devais emmener Grufalotte et ses copines au laser-game pour fêter son anniversaire (heureusement pour moi, il y a en a désormais un facilement accessible en bus du côté de Bibliothèque, ce qui évite de devoir se traîner jusqu'à Charenton comme avant).  Et comme mon dernier laser-game m'avais laissée avec des courbatures de l'enfer dans les cuisses (la faute à rester accroupie tout du long dans le labyrinthe), cette fois j'ai décidé que j'avais passé l'âge de ces c**ries et je suis restée bien tranquille à boire mon café à l'accueil pendant que les collégiennes se canardaient joyeusement.  C'était parfait, clairement ma progéniture est à l'âge où elle n'a absolument plus besoin de moi po...

Ce soir c'est Eurovision, et comme chaque année, je me suis réveillée au dernier moment pour regarger les chansons en compétition (oui j'aime pas les surprises et je révise avant le jour J).  Nos remarques so far avec Totorelle , qui a même invité Wednesday à se joindre à nous pour la soirée (pauvre Wednesday , déjà qu'elle s'est cognée des soirées Bollywood avec nous, je me demande ce qu'elle pense de nos goûts musicaux) : Grosse, grosse présence du français dans les chansons cette année, même dans les pays non francophones (les Pays-Bas ???), j'avoue, ça nous dépasse un peu. On n'aime pas la contribution française, du ouin-ouin avec trois mots de vocabulaire. Par contre on valide de fou la délicieuse proposition techno-yéyé du Luxembourg, avec des paroles super travaillées à l'ancienne. Pour la compétition, on parie sur la performance vocale autrichienne. Mais notre favori personnel reste l'incroyablement efficace ritournelle WTFolk de la Suède à ...

Or donc, mardi soir, Gruffalotte a fêté ses treize ans.  Ce qui signifie que ça y est, selon la nomenclature anglophone en teen , nous avons désormais très officiellement trois adolescentes à la maison.  C'est rigolo, parce que c'est une situation qu'on a souvent imaginée avec l' Homme quand elles étaient petites. On s'attendait à des claquages de portes et des grandes scènes en mode drama-queen, et franchement, jusque là l'ambiance est nettement plus calme. Même qu'on rigole encore beaucoup avec les mini-manchottes, et pour le moment elles sont toujours preneuses de bisous et de câlins (même Porcinette du haut de ses dix-huit ans), ce qui fait plutôt notre affaire, j'avoue. Donc voilà, il n'y a plus de petite fille chez les Gros Manches, mais trois adoes (dont une presque adulte) toutes aussi formidables les unes que les autres. Pourvu que ça dure tiens.

Cette semaine, et pour la dernière fois après quatre ans de bons et loyaux services à mon employeur chéri, je vais passer mes journées à écouter de brillant·e·s jeunes chercheur·euse·s essayer de me convaincre (avec le reste du jury) de les recruter au service de la science.  L'exercice est certes passionnant, mais il est aussi pas mal claquant. Donc je peux vous dire que je suis plutôt contente de raccrocher. Mais bon, d'ici vendredi, il va me falloir faire le plein de café. Ma vibe pour la semaine...

Jeudi soir avec l' Homme , on a retrouvé des vieux copains amateurices de chanson (surtout elle, qui est prof de musique) pour une soirée Catch-Chanson. L'idée étant que deux équipes s'affrontent pour composer une chanson en suivant des contraintes décidées par le public (et croyez-moi c'est pas de la tarte). Ce soir là, nous avons donc admiré un affrontement entre l'équipe d'Henri Salbâtard et Édith Pif-Paf d'une part, et Tatanne Sylvestre et Renan Lutte de l'autre. Et c'était très très chouette, et assez souvent n'importe quoi, il faut bien le dire, mais un n'importe quoi joyeux et c'est le plus important. Ça nous a aussi permis de découvrir le Petit Ivry Cabaret (ou PIC pour les intimes), un super chouette lieu ivryen (#SansBlague) consacré à la chanson francophone. Et franchement ça me tue qu'on y aille seulement maintenant pour la toute première fois, sur une idée de copains qui habitent le 20ème arrondissement (pas franchement ...

Il y a quelques mois, j'ai lu un très court essai de Clémentine Beauvais (qui est un peu ma GOAT de la littérature jeunesse) intitulé Pour le droit de vote dès la naissance , qui parle exactement de ça (le vote de enfants) et qui est tout à fait passionnant.  Je veux dire, passé les ricanement initiaux, ce plaidoyer pour la suppression d'une limite d'âge inférieure au droit de vote est remarquablement convaincant. Notamment parce que la plupart des arguments que l'on oppose au vote des enfants (comme par exemple un supposé manque de maturité ou de culture politique) pourrait être parfaitement opposé au vote de nombreux adultes. Bref, c'est un texte très court et pourtant incroyablement riche, et je ne peux que vous encourager à y jeter un coup d'oeil. Et parce que c'est encore mieux d'écouter l'autrice en parler elle-même, vous pouvez également écouter Clémentine Beauvais développer ses arguments dans ce très chouette épisode du podcast Papatriarcat ...

Ce week-end, toute la GM'family s'est enquillé l'adaptation en série d'animation du Combat des chefs par Chabat, et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est vraiment une réussite (ce qui n'est certes pas complètement surprenant quand on se souvient que Mission Cléopâtre est sans doute la meilleure adaptation filmée des albums du petit gaulois, et c'était déjà Chabat aux manettes à l'époque). Donc voilà, ça fait 5*25 minutes de blagues super accessibles pour toute la famille et si vous ne l'avez pas encore vu, profitez donc des ponts de mai pour rattraper votre retard. Et mention spéciale à la petite chanson de l'attraction du monde roman, qui fera hurler de rire tout·e·s celles et ceux qui ont déjà fait un tour à Disneyland.

Pendant les vacances, on s'est aperçu que Grufalotte boitait, et après enquête auprès de l'intéressée, il semblerait qu'elle ait fait une mauvaise chute en jouant à chat dans la cour de récré. Du coup maintenant elle a la cheville toute tordue et marche en tordant son pied gauche pour ne pas le poser bien à plat au sol. Vendredi matin c'était donc visite expresse chez la pédiatre (qui a des rendez-cous dès 8h du matin, ce qui est fort pratique quand ta collégienne démarre à 9h) et notre benjamine est désormais équipée d'une attelle pour lui maintenir la cheville droite, et à conserver tant que les choses ne seront pas réglées.  Du coup on est particulièrement content que cette année tous les jours fériés de mai tombe un jeudi, vu qu'en temps normal, jeudi c'est le jour du ping-pong pour n°3. Or bien sûr il n'est plus question de sport pour elle tant qu'elle aura son attelle, mais au moins elle ne ratera pas trop de séances ce mois-ci. (vous me direz...

Chez les Gros Manches, on habite un rez-de-chaussée sur jardin, et du coup, on a fréquemment des araignées à la maison, et parfois ce sont d'assez gros spécimens, quoique parfaitement inoffensifs (on est sur de la bonne grosse tégénaire des familles quoi) Donc, samedi soir Wednesday était à la maison, et à un moment je l'entend pousser un cri d'horreur avec Totorelle depuis la chambre de cette dernière. Visiblement une araignée était en train de squatter un mur de la chambre, et il fallait une force d'intervention pour évacuer celle-ci. Spontanément, j'essaye de rassurer Wednesday : Ne t'inquiète pas pour les araignées, ici elles sont grosses mais elles sont gentilles ! Et c'est là que l' Homme a décidé d'intervenir : Oui, enfin, si elles étaient si gentilles que ça on aurait encore quatre enfants. Ceci n'est pas une tégénaire hélas (en vrai nos araignées sont bien plus grosses et bien moins mignonnes, mais tout aussi inoffensives)