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Porcinette derrière les fourneaux

Or donc, il y a trois semaines, j'étais avec Gruffalotte au ping-pong, l'Homme accompagnait Totorelle à une audition de hautbois, et du coup il avait confié à Porcinette la périlleuse mission de préparer le repas.

Enfin, préparer le repas, ça consistait surtout à réchauffer du poulet Picard cinq minutes au micro-ondes et basta vu qu'il y avait déjà du riz au chaud au rice cooker.

(aparté pour les gens qui débarqueraient sur ce blog sans avoir lu les archives de son prédécesseur, une proportion non négligeable de l'alimentation de ce foyer vient de chez Picard et c'est très bien comme ça).

Donc je rentre avec Gruffalotte, on se met à table et là, au moment de servir, je me dis que le poulet a quand même l'air sacrément sec.

Dis donc, tu l'aurais pas fait cuire un peu trop longtemps le poulet ?

Ben pourquoi tu dis ça ?

J'ai fait comme c'était écrit sur le paquet !

15 minutes de cuisson !

...

...

T'as fait chauffer le poulet 15 minutes au micro-onde ?

Je jure c'était ce qu'il y avait sur le paquet !

Je vais repêcher le sachet de poulet dans la poubelle à emballages, je le retourne et je consulte les instructions de cuisson.

  • 15 minutes au four à chaleur tournante.
  • 5 minutes au micro-ondes
Ah ben oui, forcément ça explique des trucs.

Bien sur Porcinette à nié en bloc et expliqué que c'était pas sa faute (ben oui, si en plus faut lire les modes d'emploi quand on fait la bouffe mais où on va ma bonne dame !). Moi j'en conclus surtout que l'incapacité à lire les emballages est un trait héréditaire (et si tu lis ce blog depuis les débuts d'avant la grand catastrophe tu sais à quoi je fais référence...)
Malheureusement pour elle (et contrairement à Totorelle), il semble bien que notre aînée tienne de ses parents en terme d'incompétence culinaire.

Commentaires

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