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Affichage des articles du mars, 2025

RTGM, sortie culturelle

Ce week-end j'ai achevé mon projet couture (oui, promis les photos arrivent), écrit, et surtout, samedi soir, j'ai emmené mes grandes manchottes voir Peau d'Homme au théâtre, qui est une pièce adaptée de la BD éponyme (qu'on avait déjà lue toutes les trois). Et c'était très très chouette.  Par forcément toujours subtil, mais plutôt joyeusement foutraque, et les filles ont adoré (alors que les critiques parisiens sont plutôt circonspects mais je les soupçonne un peu d'être des gros killjoy snobinoux). Et puis bon dans le rôle titre il y a Laure Calamy, dont je suis une fan inconditionnelle depuis l'incroyable Annie Colère , et elle est toujours aussi charismatique. Franchement, la pièce vaut le coup rien que pour le plaisir de la voir sur scène.

Les Gros Manches la quille

Enfin le week-end, et pour la peine (parce que manifestement je n'apprends jamais rien), j'ai prévu plein de trucs, alors même qu'avec le passage à l'heure d'été on va avoir une heure de moins à glander dimanches. Et c'est là que je mesure tout le chemin parcouru. Parce qu'il y a de cela même pas dix ans, j'adorai le passage à l'heure d'été. Ce jour béni où on doit se cogner ses enfants 23h au lieu de 24h, vu que quand tes mômes sont petits, ben même pas en rêve ils font la grasse matinée et franchement parfois les journées sont loooongues. Mais bon, une décennie plus tard, mes enfants dorment le matin, et même quand elles ne dorment pas elles ont le bon goût de me laisser dormir (voir même d'aller me chercher des croissants si elles sont bien lunées). Comme quoi ça valait le coup de croire en mes rêves (même si mes rêves c'est juste de dormir le dimanche matin, écoutez y'a pas de petit rêve d'abord).

Quand-te reverrais-je, labo merveilleux ?

Et ben pas plus tard que demain, puisque c'en est fini de ma session d'écoute des gentils collègues (enfin, jusqu'au mois prochain quoi). Et vendredi je vais donc enfin retrouver mon bureau chéri et surtout mes étudiant·e·s, qui si j'en crois leurs messages, se portent parfaitement bien sans moi. Franchement des fois je me demande pourquoi je m'embête à prendre le métro tous les jours. (Alors pour être tout à fait honnête, c'est même pour ça que quand je peux, je télétravaille le vendredi, et jamais le monde s'arrête de tourner parce que je reste à la maison) Bref, lentement mais surement, les choses avancent, et ça tombe bien, j'ai des tonnes de trucs prévus pour le week-end qui s'annonce.

RTGM, on y est presque

Comme on pouvait donc s'y attendre, j'ai pas glandé du tout ce week-end, mais j'ai bien avancé dans ma couture et mon écriture donc le bilan est tout à fait positif. Ce matin j'enfourche à nouveau mon petit vélo, et vendredi, je retrouverai enfin le chemin du labo après presque deux semaines d'absence. Et je vais aussi revoir mes étudiant·e·s, il était temps tiens (mais comme iels sont très chouettes, j'ai reçu des nouvelles en cours de route et manifestement ça bosse très bien sans moi, franchement je me demande presque pourquoi je m'embête à revenir, ah si je me souviens maintenant, c'est parce que j'ai une chouette cantine et les sandwichs le midi ça commence un peu à bien faire tout de même). En vrai c'est même pas presque fini.  Parce que j'ai encore une semaine au service de la science en avril, en mai et en juin (et une journée en juillet mais je la compte pas vraiment).  Et alors LÀ, ça sera fini pour de bon.

48h de break pour les Gros Manches

Lundi je recommence à servir la science à vélo, mais en attendant j'ai deux jours de glande devant moi pour me remettre de cette semaine assez intense.  Ça tombe bien, j'ai une robe à coudre (pas pour moi, mais promis je mettrai des photos à la fin), un roman à achever et une nouvelle de SF à commencer (à force d'écouter des exposés scientifiques toute la journée, ça a fini par me donner une idée). Ah ben finalement je vais peut-être pas glander tant que ça moi. Oui je suis une meuf vintage, j'écris tous mes textes à la main dans des carnets (avant de retranscrire sur ordinateur parce qu'on n'est pas des sauvages tout de même)

Les Gros Manches servent la science (à vélo)

Cette semaine, comme souvent au printemps depuis notre retour d'Allemagne, j'étais en mode service de la science intensif, ce qui consiste notamment à écouter pendant quatre jours une trentaine de jeunes collègues présenter leur travail et je peux vous dire que dans ces cas là j'ai aucun problème à m'endormir le soir (pour être tout à fait honnête j'ai aussi aucun problème à m'endormir pendant la première présentation juste après le déjeuner, mais ça c'est pas forcément une bonne chose). Il se trouve que c'est mon dernier printemps au service de la science (du moins de cette façon) et même si je suis claquée et bien contente de raccrocher, c'est quand même une chouette semaine. D'autant plus que pour l'occasion je bosse dans le quartier de Bibliothèque. Donc pendant quatre jours je peux prendre mon petit vélo au lieu du métro, et par ce temps printanier je dois avouer que c'est plutôt agréable. Par contre, après un hiver entier sans vélo ...

RTGM, toujours colère

Deux ans après la découverte du formidable Annie Colère au cinéma (qui je le rappelle, raconte l'incroyable travail du MLAC pour effectuer des avortement avec la méthode Karman avant la loi Veil), j'ai enfin eu la possibilité de montrer ce film d'utilité publique à mes grandes manchottes à l'occasion d'une projection dans mon cinéma de quartier chéri .  Même que pour l'occasion Totorelle avait aussi emmené sa BFF (déjà qu'elle était avec nous à la manif' du 8 mars, ses parents vont finir par penser que j'ai une influence déplorable sur leur fille). Donc avec mes trois adoes, j'ai sacrément fait baisser la moyenne d'âge dans la salle de projection (sinon c'était surtout des membres de l'asso féministe locale, qui, pour dire les choses pudiquement, ne sont pas de toutes première jeunesse). Ben le film est toujours aussi percutant et émouvant, et j'étais vraiment heureuse de le partager avec mes filles (qui l'ont beaucoup aimé)...

Le week-end commence bien pour les Gros Manches

Vendredi soir alors que je quittais le labo avec la satisfaction d'une semaine bien remplie au service de la science, j'ai reçu le mail suivant.  Celui-ci répondait au signalement fait il y a plus d'un an, suite à diffusion sur la chaine CNews d'une séquence anti-avortement, et m'informait que la chaine avait été condamnée à 100 000 euros d'amende en novembre 2024 . Bon, quatre mois pour envoyer un mail d'information, c'est pas d'une efficacité folle. Mais ça fait toujours plaisir, et comme dit le proverbe, c'est l'intention qui compte.

Club lecture avec l'Homme

Suite à mes conseils et à ceux de Totorelle , l' Homme a lu l'excellent Brexit Romance de Clémentine Beauvais, et ça lui a beaucoup plus.  Du coup je lui ai conseiller d'enchaîner avec le nom moins fabuleux Petites reines , surtout qu'on l'a en version papier à la maison (la prof de français de 4ème de Totorelle l'avait fait lire à la classe). Et puis un livre qui parle aussi joliment de Bourg-en-Bresse , aka ma ville natale, ne peut pas être fondamentalement mauvais. Ah oui, tu m'en as déjà parlé et ça me fait pas trop envie, parce que tu m'as déjà raconté l'histoire, mais bon maintenant j'ai tout oublié, mais ça me fait pas trop envie. J'avoue, parfois les discussions avec l' Homme , c'est pas très facile à suivre.

RTGM, un week-end au soleil

Les deux derniers jours avaient un avant-goût de printemps et samedi on en a bien profité, même si on aura plus piétiné que marché. Vu que quand on a quitté la manifestation vers 16h30 ( Totorelle devait enchaîner sur un concert de hautbois), et ben on était toujours à République et le char des Rosies (où je retrouve toujours ma copine de manif') venait à peine de démarrer. Malgré tout, il semble que les adoes étaient contentes de leur après-midi, puisque dimanche soir Totorelle a revu avec moi tous les tubes des Rosies (faut reconnaître que le dernier en date est banger, comme dirait ma fille), j'en déduis qu'elle devrait être plutôt motivée pour m'accompagner la prochaine fois que j'irai battre le pavé parisien.

Les Gros Manches vont prendre l'air

Chose promise , chose due, cette année je profite que le 8 mars tombe un samedi pour emmener Totorelle et sa BFF à la traditionnelle manif' féministe.  En plus les dieux de la météo semblent être avec nous, donc c'est bien parti pour être un belle journée pour arpenter le pavé parisien. Alors joyeux 8 mars à toutes !

Les Gros manches parlent cuisine

Tôt ce matin, juste avant de partir servir la science, l' Homme et moi discutions du menu du soir quand soudain... Ah par contre faut qu'on lance une vaisselle juste après le petit-déjeuner. Parce que je voudrais préparer ce plat pour le dîner, et je vais encore me retrouver avec plein de casseroles. ... ... ... À la réflexion, ce truc c'est un peu le François Fillon de la cuisine. (J'avoue, j'aurais pu mentionner plein d'autres hommes politiques, je me demande bien pourquoi j'ai pensé à lui en premier tiens)

Les Gros Manches au grand complet

Après un ultime week-end de tranquillité, j'ai récupéré ma troupe joyeuse et fourbue et prête à retrouver le chemin des écolières.  Et comme je suis pas (complètement) une mère indigne, je tiens tout de même à signaler que j'ai passé mon dimanche après-midi en cuisine, à préparer des gaufres pour le goûter et des onigiris pour le dîner.  Parce que j'ai beau clamer sur tous les toits que j'adore me débarrasser de ma progéniture. La vérité c'est qu'au bout d'une semaine, je suis aussi ravie de la retrouver.

RTGM, une année ivryenne

Je décale mon billet RTGM hebdomadaire, parce qu'hier soir je suis allée voir le très joli documentaire Apprendre , de Claire Simon, dans mon cinéma de quartier chéri, et c'était très chouette. Le film suit une année dans une école élémentaire d' Ivry-la-rouge , et même s'il ne s'agit pas de celle que les trois mini-manchottes on fréquentée, j'y ai retrouvé beaucoup de ce qui fut leur vie quotidienne (et donc un peu la mienne aussi) pendant presque une décennie, et c'était très émouvant. C'est aussi émouvant parce que le film rappelle de manière très simple (et sans l'emphase et le drama qu'on peur rencontrer dans les fictions sur le sujet) à quel point l'école publique est un trésor collectif et un vecteur d'émancipation précieux. Et quand on se souvient que ledit trésor est en train d'être très délibérément démantelé au profit du privé par les gouvernement successif depuis huit ans, on ressort aussi de la project avec un peu de col...