Entre Vincent Delerm et nous, c'est une longue histoire.
Proximité sociale oblige, on a beaucoup écouté son tout premier album (la chanson Tes Parents semble avoir été écrite pour décrire les parents de l'Homme). Après c'était plus intermittent. Je suis allée le voir en concert avec des potes (même que y'avait Fanny Ardant dans la salle) mais sans l'Homme. Et puis quelques mois après il est tombé en amour de ses chansons et a commencé à les écouter en boucles.
Depuis il y a eu d'autres albums, d'autres concerts, et désormais,Vincent Delerm, c'est notre disque rituel du dimanche soir (on trouve que c'est raccord avec l'ambiance mélancolique de ce moment de la semaine). C'est un peu comme Télérama, on sait bien que c'est presque caricatural pour nous de l'écouter mais on ne peut pas s'en empêcher (et on retourne le voir en concert à l'automne prochain)
Et puis il y a des chansons qui ne vieillissent pas.
Par exemple samedi dernier, Totorelle est allée au théâtre du coin avec ses copines, voir les restitution des ateliers. Sauf qu'elle est rentrée une heure plus tôt que prévu et indignée. Askip le spectacle monté par l'atelier des adultes était tout nul, avec pas d'histoire, pas de costumes, et une mise en scène aux fraises, et moi, je n'ai pas pu ne pas penser à l'inoubliable Monologue Shakespearien qui me fait encore rire vingt ans plus tard, parce que...
Aucune intonation, et aucun déplacement,
On s'est dit pourquoi pas, aucun public finalement.
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