Mercredi soir, l'Homme et moi avons abandonné ce qu'il nous restait d'enfants (paniquez-pas, elles ont mangé des patates et des yakitoris Picard et ça allait très bien), et on est allé écouter Vincent Delerm en concert, tel·le·s les deux quasi-cinquantenaires blanc·he·s CSP+ que nous sommes.
J'en suis ressortie mi-figue mi-raisin.
Certes, le spectacle en lui même et les chansons sont assez sympat. Mais j'avoue avoir plus de mal avec l'incroyable homogénéité du public, que des (pas que quasi)-cinquantenaires blanc·he·s CSP+, et surtout la nostalgie forcenée qui se dégage de l'ensemble. Toute la salle reprend en coeur des vieux tubes français des années 80 comme si c'était la meilleure décennie de l'histoire de l'humanité, et de mon côté je pense qu'il y a un paquet de personnes qui n'ont probablement pas kiffé ladite décennie (au hasard parce qu'elles n'ont pas grandi dans un coquet pavillon, ou parce qu'elles n'avaient pas la bonne couleur de peau, ou la bonne orientation sexuelle), mais bon c'est sûr que ces personnes n'étaient pas dans la salle ce soir là, alors je suppose qu'on s'en fout.
Et sinon avec l'Homme, on s'est demandé c'était quoi notre chanson préféré de Delerm (qui a quasi 25 ans de carrière tout de même) et je crois que de mon côté ça reste Le Monologue Shakespearien, justement parce qu'elle ne se prend pas au sérieux et qu'elle n'est pas tournée vers le passé.
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