Le retour des Gros Manches

Je suis rentrée hier de Normandie et demain soir je repars à Bordeaux. Ah ben oui, c'était mon dernier congrès de l'année scolaire, mais j'ai encore deux déplacements prévus la semaine prochaine (dont un voyage express à Lyon qui me permettra de visiter des appartements pour Porcinette ). Donc en fait, la quille, c'est pas pour tout de suite.  De toute façon c'est pareil tous les ans. Je galope en continu tout le temps en me répétant qu'en juin les choses seront plus calmes. Et bien sûr, une fois arrivée en juin, je constate que pas du tout, c'est carrément la même chose que le reste de l'année. Franchement je me demande pourquoi je me focalise encore sur ce mois alors qu'à l'usage je devrais bien savoir que rien ne changera. La vérité des fois je me fatigue tiens.

Pendant qu'on crève de chaud à Rouen (et aussi dans le reste de la France, certes, mais après ce printemps pourri, j'avoue, la canicule en Normandie je ne l'avais jamais vue venir), l'année se termine gentiment du côté d' Ivry-la-rouge .  Le dernier concert de la saison s'est tenu hier, il nous reste un grand oral pour Porcinette et les épreuves écrites du brevet pour Totorelle . En ce qui concerne la rentrée prochaine, on vient d'apprendre que Totorelle a été prise à son tour dans le grand lycée parisien où son aînée était ces deux dernières années, j'espère que ça lui plaira autant qu'à sa grande soeur.  Porcinette quant à elle est toujours lyonnaise à la rentrée, même que j'ai des rendez-vous la semaine prochaine pour visiter des studios meublés. MAIS, elle est désormais première sur la liste d'attente d'un lycée parisien. Sachant que Parcoursup tourne encore jusqu'au 8 juillet on croise donc très très fort les doigts pour que ç...

Samedi soir, toute la famille est allée voir Vice Versa 2 au cinéma et d'une part c'était chouette parce que c'est plus si souvent qu'on va au ciné tou·te·s le cinq, et d'autre part c'est un des films les plus sensibles et malins sur l'adolescence qu'il m'ait été donné de voir. (et je recommande très vivement la VO, où le personnage d'Ennui est doublé par Adèle Exarchopoulos avec une fabuleux accent français et c'est à hurler de rire). Et dimanche, j'ai retrouvé la chorale de gentils collègues pour une dernière représentation de notre programme sur les bords du canal Saint Martin, et c'était une activité parfaite pour célébrer l'arrivée des beaux jours (enfin !). Ce matin je pars pour cinq jours à Rouen retrouver d'autres gentils collègues pour un congrès qui devrait être le dernier de l'année (scolaire) et ça tombe plutôt bien parce que je commence à en avoir un peu ras la casquette de prendre le train (alors que bon moi ...

Hier vendredi 21 juin et fête de la musique, à 18h30 il ne pleuvait même pas, alors avec la chorale des gentils collègues on est allé s'installer au coin de la rue et on a chanté et c'était très chouette. Déjà parce qu'il y avait du public, et pas seulement d'autres gentils collègues venu·e·s en renfort, mais aussi des gens qui passaient juste par là et se sont arrêtés pour nous écouter. Et même qu'à la fin le public nous a applaudi et personne ne nous a jeté de tomates. Bref, je suis remontée à bloc pour le concert de demain, mais en attendant aujourd'hui c'est la fête d'anniversaire de Gruffalotte et ce matin je l'emmène faire un bowling avec ses copines. Décidément, en juin, y'a pas moyen de glander le week-end. Vivement lundi que je parte en congrès en Normandie pour me reposer tiens. Ça c'est un des morceaux au programme de la chorale. Bon j'imagine que notre version est un peu moins grandiloquente, mais elle rend bien quand même. 

Les écrits du bac ont commencé mardi pour Porcinette (avec la philo, La Science peut-elle satisfaire notre besoin de Vérité ? , vaste question s'il en est), et pendant qu'elle enchaîne les épreuves, au moins on ne pense plus à Parcoursup et ses listes d'attente sans fin, c'est déjà ça de pris tiens. Et sinon on est sur la dernière ligne droite avec la chorale des gentils collègues. Vendredi on chantera à côté du labo pour la fête de la musique, et dimanche on participera bien à Voix sur Berges . Je ne vous donnerai ni le lieu ni l'heure, mais viendez quand même les gens de Paris, ça à l'air très sympa ! (Je dis pas qu'on chantera bien, mais y'a 190 chorales inscrites au bouzin, donc dans le tas y'a quand même une chance d'entendre des jolis trucs)

Pour celles et ceux qui seraient encore déprimé·e·s par la situation politique en France, je recommande ce très chouette épisode des toujours incontournables Couilles sur la table , histoire que la sidération fasse place à l'action et l'espoir.

Porcinette a fini ses cours mercredi et depuis elle reste à la maison pour réviser son bac. Jeudi soir on est allé écouter le concert disco du conservatoire où Totorelle jouait du hautbois (et c'était vraiment top). Et vendredi avec Gruffalotte on était à la soirée jeux de société organisée dans notre médiathèque chérie. Bref, la météo n'est toujours pas au rendez-vous, mais on sent tout de même l'été et la fin de l'année approcher à grands pas... (et ça tombe bien, parce que comme tous les ans à cette période, je commence à être un peu au bout de ma vie) Plus ça va et plus je me dis que le capybara doit être mon animal totem.

Mardi dernier, les élèves de 3ème du collège de Totorelle sont allé·e·s passer une journée à Londres et le moins qu'on puisse dire c'est que ça ne fut pas de tout repos.  Et franchement j'ai une pensée émue pour les enseignant·e·s qui ont accepté de les accompagner alors que le programme était juste intenable : 4h30 , réveil de ma progéniture et de ses deux copines venues dormir à la maison pour se rapprocher du collège, où le RDV avait été fixé à 5h du matin. 5h30 , départ avec le premier RER de la journée 6h , arrivée à Gare du nord pour prendre l'Eurostar de 7h. Sauf que, avec le temps d'attente à la douane (merci papa Brexit), eh ben le groupe à loupé son train, du coup ils ont pris le suivant, qui est parti avec plus d'une demie-heure de retard. Donc au final... 10h , arrivée à Londres, le jeu de piste dans la ville initialement prévu passe à la trappe et notre petite troupe part visiter le British Museum au pas de course. Ce qui nous vaudra cette remarque...

Moi qui pensais pouvoir me reposer ce week-end, c'était sans compter le fait que nous voilà désormais dans en juin, aka le mois marathon et la terreur des darrons , aka le mois où y'a juste pas moyen de se poser cinq minutes pépouze et certainement pas le week-end. Donc samedi j'étais stand de gaufres à la fête de ma librairie de quartier (becoze depuis le confinement j'ai un gaufrier de compétition), et dimanche j'ai embarqué mes grandes adoes pour une session shopping à la recherche d'un maillot de bain pour Totorelle (qu'on n'a même pas trouvé). Pendant ce temps, l' Homme et Gruffalotte étaient parti·e·s crapahuter en forêt pour un jeu de rôle grandeur nature. Heureusement pour celui-là on a recyclé des anciens costumes, donc je n'avais que des petites réparations à faire, mais rien de sérieux à coudre. Ce matin, c'est au tour de l' Homme de partir voir des gentils collègues berlinois, tandis que je gérerai les pique-niques des mi...

Moi qui croyais avoir tout donné côté grimpette sur les collines athéniennes, j'avais juste oublié que mon hôtel lyonnais était sur les pentes de la Croix-Rousse.  Et qui dit pentes, dit montée, même sans être logée au sommet.  Et pour couronner le tout, l'ascenseur dudit hôtel est en panne jusqu'à nouvel ordre. Bref, après une semaine studieuse avec les gentil·le·s collègues, hier j'étais pas mécontente de retrouver mon home sweet home (et ses habitant·e·s) en rez-de-chaussée, et de me poser pour les deux prochaines semaines. Parce que c'est peu dire que je commence à avoir les mollets qui tirent. Ça c'est moi qui essaye de rejoindre mon hôtel depuis le métro en trainant mon petit bagage cabine.

Les jours passent, à Lyon la Science sciençoit (et c'est ma joie) et à Ivry les listes d'attente réduisoient, mais encore trop lentement à notre goût. Quand tu crois voir la fin d'une liste d'attente sur Parcoursup (mais en fait non) Bref, on attend toujours que les choses bougent et vous pouvez toujours croiser les doigts avec nous (ou brûler un cierge, moi franchement à ce stade, je prends toutes les bonnes volontés)

Hasard du calendrier, il se trouve justement que cette semaine je suis à Lyon pour servir la science (histoire de changer un peu de Paris). Alors je n'aurais pas le temps de visiter des apparts (pourtant c'est pas l'envie qui me manque), mais je vais pouvoir en discuter un peu avec les gentils collègues locaux, histoire de voir quelles sont nos options pour Porcinette pour la rentrée. Alors oui, c'est sans doute un peu prématuré. Mais pour gérer l'attente c'était ça ou faire un tableau excel avec l'avancée quotidienne de ses classements sur les listes d'attentes et l'option était déjà prise par l' Homme  (qui n'est manifestement pas encore prêt à laisser partir sa progéniture loin du nid). Que voulez-vous, on gère notre stress de parents comme on peut hein.

L'oracle Parcoursup à parlé, et l'an prochain Porcinette ira en prépa math-info, ce qui tombe plutôt bien vu que c'était un peu son plan à la base (informaticienne et rôliste, oui, j'ai enfanté une geekette hardcore). La grande question reste donc de savoir OÙ elle fera sa prépa.  Pour le moment on est bien parti pour avoir une fille lyonnaise à la prochaine rentrée. Alors certes j'adore Lyon, mais d'un point de vue logistique (et financier) ça serait pas forcément hyper simple (surtout qu'elle n'a pas eu de place en internat). Du coup on espère toujours qu'une place parisienne se libère dans les prochaines semaines. Bref, on croise encore les doigts !